Histoire de la guilde

Chapitre 3 spécial RP commun avec Fée et un mystérieux personnage ( voir point de vue de Fée : Cliquez ici ! ) : Nouvel "An" et Rencontres Hasardeuses..

Le jour du Nouvel An était enfin arrivé !
A peine sorti de la chambre qui lui servait de domicile, An aperçut une grande foule déjà en agitation, les différents petits commerces déjà prêts, des danseuses à chaque allée..
C'était la première fois qu'il fêtait le Nouvel An dans cette grande ville, cela le changeait de la petite fête de son village d'enfance !

An se baladait donc au milieu de toutes cette foule, lorsque tout à coup, pendant qu'il admirait de jolies danseuses, il vint se faire bousculer l'épaule, il se retournât et vit une belle et jeune demoiselle, paraissant à peu près de son âge, sur sa monture, et commença à dire de façon tout à fait innocente :

-"Attention où vous allez jeune demoi.." il se tut lorsqu'il se rendit compte qu'elle dormait sur l'encolure de son cheval.

Ceci fait, son regard s'attarda ensuite sur sa magnifique monture, il n'avait jamais vu de cheval comme celui ci auparavant, d'une couleur noire profonde, grand, musclé..
De plus, ayant vécu dans la ferme de ses "parents" étant petit et dans son petit village d'éleveurs/agriculteurs, il remarqua les trois balzanes blanches de ce cheval.. l'on disait "balzanes trois, cheval de roi" bien que cela était très rare..
Et enfin,lorsqu'il vit les yeux bleus azur de ce magnifique cheval, son sang ce glaça, et il resta tel quel, immobile pendant quelques instants.

An continua donc son chemin à travers les allées de Beijing, plus festives les unes que les autres, admirant les parades et les joyeuses personne qui l'entourait, partout dans la ville.
C'est alors qu'il aperçut un jeune homme de son âge, recroquevillé dans une allée un peu sombre, un des seuls coins où la fête ne prenait pas place.
Ses habits paraissaient nobles mais en très piteux état.. An se dit alors qu'il devait vivre dans la rue, surement seul, et dans un élan de gentillesse, ou de pitié, qui sait.. il se dirigea vers lui et engagea la discussion.

Il s'avérait qu'il s'était enfuit de chez lui, et avait donc raison à propos du fait qu'il vivait dans la rue.
An l'incita donc à l'accompagner dans la ville, et après avoir insisté plusieurs fois, le jeune homme décida de l'accompagner.
Il lui demanda son nom, cependant il semblerait qu'il ne souhaitait pas répondre, il n'insista donc point à ce propos, le jeune homme avait l'air de rejeter son propre nom..

Durant toute la journée, An essaya tant bien que mal de redonner le sourire à son camarade triste, qui semblait apprécier de plus en plus cette petite balade.
C'était alors le soir, il devait être 22 ou 23h, et la grande parade du Dragon était en train d'émerveiller les yeux de tous les habitants et voyageurs parmi les rues, lorsque l'on entendit des cris et des vases se casser, ainsi suivirent des bruit de lames qui s'entrechoquent.. Et enfin :

-"APPELEZ LA GARDE, LES MERCENAIRES DU JINYANG NOUS ATTAQUENT !" cria alors un homme d'on ne sait quelle rue.

L'agitation commença, les gens criaient et couraient, des mercenaires arrivaient de tous les coins, les gardes, non préparés à une attaque, commençaient à se déployer et à engager le combat pour défendre les habitants, tous les hommes armés commençaient à se défendre et aider leurs prochains mais ceux-ci peinaient face à la férocité, à l'expérience et au nombre de mercenaires dans la ville..
An, paniqué, dit à son ami que vu leur situation, ils devaient se cacher !

Ils commencèrent donc à courir dans la ville lorsqu'ils arrivèrent dans un quartier extrêmement fleurit, qui semblait spécial.. et un peu plus calme que les autres, ils se cachèrent donc dans un coin sombre, apeurés, espérant que les mercenaires ne les trouve point.
C'est alors qu'ils entendirent un cheval hennir encore et encore, ils se dirent que vu l'agitation, tout semblait normal, mais An eut une sorte de pressentiment..
Dans ce quartier qui semblait non attaqué, qu'est-ce que ferait un cheval ici et pourquoi commencerait-il à hennir de telle manière ?
Dans un élan de courage, il commença à s'y diriger, se laissant guider par les hennissements du cheval, suivit par son nouvel ami.

Ils avaient fier allure les deux jeunes hommes !
Apeurés comme jamais, se baladant dans les ruelles d'un quartier un peu trop calme malgré l'attaque des mercenaires, se dirigeant vers le seul bruit qu'ils perçoivent.. mais qu'allait-il donc leur arriver ?
Ils entendirent les bruits d'un combat, ce qui paraîtrait tout à fait normal dans cette situation, mais ce n'étaient pas des bruits de lames qu'on entendait.. Mais des coups portés directement au corps..
Après s'être immobilisés quelques instants, les deux jeunes hommes arrivèrent enfin à la source des seuls bruits de ce quartier, c'était une petite ruelle, ils s'immobilisèrent donc..

Il faisait sombre, An pouvait à peine apercevoir deux grandes silhouettes, surement des hommes, dont un tenant.. une jeune demoiselle ? En y regardant de plus près, il aperçut le visage de la demoiselle dormant sur son cheval plus tôt dans la journée !
Pourquoi l'homme la tenait-il ? La jeune demoiselle avait ses mains sur son abdomen et en piteux état.. L'homme avait un couteau plein de sang à la ceinture, il devait l'avoir poignardé !
C'est alors que cet homme mis un coup de poing si fort qu'An en eut mal rien qu'en le voyant, et ayant eut la tête tournée vers An et son ami suite à ce coup de poing, la jeune demoiselle les repéra et sembla marmonner quelque chose..
L'homme tourna alors sa tête vers eux aussi, et en un éclair, un coup de lame partit de la part de la jeune demoiselle qui égorgea net l'homme la tenant ! Il tomba à terre et le deuxième homme enchaîna en plantant un couteau qu'il tenait à la main dans l'épaule de la jeune demoiselle, qui, plaquée violemment contre une porte située derrière, s'évanouit sur le sol.

La jeune demoiselle à terre, le second homme ayant laissé son couteau dans l'épaule de la jeune demoiselle.. An et son ami se regardèrent un instant, et se comprirent mutuellement.. "Nous sommes deux, profitons-en pour lui sauter dessus !"
Ils commencèrent donc une charge frénétique contre cet homme désarmé.. Qui n'eut pas de mal à les mettre à terre, car malgré leur supériorité numérique et leur force, il était nettement plus concentré et expérimenté.
An souffrait à terre, son ami venait de tomber dans les pommes, et la jeune demoiselle était blessée mortellement, à terre.. C'est alors que le mercenaire semblait vouloir finir le travail concernant la jeune demoiselle, terrible erreur..
Apercevant la lame à la ceinture de l'homme que la jeune demoiselle venait d'égorger, An en pris possession et se releva, prenant à deux mains la poignée du couteau, les bras en l'air, la lame pointant vers le bas, se mit alors à crier en baissant ses bras de toutes ses forces et planta en plein milieu du dos le mercenaire qui venait de les mettre à terre.

Se rendant compte de son acte, An paniqua et réveilla de toutes les manières possibles son ami et virent que la jeune demoiselle s'était réveillée de douleur, le deuxième homme lui étant tombé dessus.
Elle réussit à pousser l'homme sur le côté et s'assit contre le mur, avant de sortir une deuxième lame, le bras tremblant, la pointe vers les deux jeunes hommes.
L'ami d'An eut alors le souffle coupé, An, paniqué, dit alors à la jeune demoiselle :

-"Pourquoi tu fais ça ? On est venu te sauver j'te rappelle !"

Celle-ci répliqua :

-"J't'interdit de me toucher, fils de chien." d'une voix tremblante vu son état mais tout de même sèche.

C'est alors qu'An, qui, de toute sa vie, avait connu la joie, la peur, la surprise et la tristesse.. se mit alors à ressentir pour la première fois de sa vie de la colère, il devint fou de rage, et se mit à crier :

-"Bon, on a pas le temps pour tes conneries !" avant de donner un coup de pied dans la main tendue par jeune demoiselle, tenant la lame, avant de l’assommer d'une grande claque de toutes ses forces.

Les deux jeunes hommes devaient maintenant transporter la jeune demoiselle dans un endroit calme, et nettoyer ses blessures.. Un seul moyen : Son cheval, resté là durant toute la scène.
La ruelle étant petite, l'ami de An de plaça donc derrière le cheval pendant que celui-ci porta la jeune demoiselle afin de l'amener doucement et par l'avant du cheval afin qu'il ne puisse pas s'enfuir..
An recroisait donc finalement ses yeux terrifiants, mais vu son état de colère et d'empressement, il n'y prêta attention que quelques secondes avant de s'avancer et d'attacher la jeune demoiselle sur le dos du cheval.
Ayant compris qu'An et son ami ne leur voulait pas de mal, il ne chercha pas à les attaquer ou s'enfuir, mais ne se laissa tout de même pas faire si facilement.

Après quelques complications, la jeune demoiselle était enfin installée sur le dos de son magnifique cheval et An et son ami décidèrent d'emmener la jeune demoiselle et le cheval dans un endroit calme.
"Il semblerait que les batailles aient pris fin" se dirent les deux jeunes hommes durant leur traversée, les gardes s'étant débarrassés des mercenaires dans toute la ville.
Malgré quelques coups, An et son ami n'étaient pas vraiment blessés, cependant la jeune demoiselle était en piteux état et n'arrêtait pas de saigner.. C'est alors qu'An dit à son ami :

-"Mais oui, on peut l'emmener chez moi, à l'auberge !"

Arrivés à l'auberge tant recherchée parmi tout ce désastre, An prit les devant et porta la jeune demoiselle jusqu'à la chambre, disant à son ami d'aller attacher le cheval et lui indiquant où était sa chambre.

-"On va avoir besoin de beaucoup d'eau et de bandages pour soigner ses blessures à l'épaule et à l'abdomen, va en chercher pendant que je retire la lame de son épaule !" dit An à son ami, comme s'il avait fait ça toute sa vie.

Une fois revenu, la lame retirée de l'épaule de la jeune demoiselle, l'ami d'An fila chercher de quoi nourrir ces trois jeunes adolescents bien fatigués pendant que celui-ci, après un moment d'hésitation, de panique et de timidité, décida de retirer la chemise de la jeune demoiselle afin de lui nettoyer et de lui panser ses blessures avec toute la bonne volonté du monde.
Après cette tâche ardue, An allongea aussi confortablement que possible la jeune demoiselle avant de la recouvrir et de la laisser se reposer, puis lui déposa de l'eau et de la nourriture à près d'elle, avant d'aller de l'autre côté de la pièce, manger calmement avec son ami.

Un long silence s'en suivit..

-"Ça a été une étrange et rude journée aujourd'hui.." chuchota An

-"Tu l'a dis.." lui répondit son ami

Et c'est ainsi qu'ils commencèrent à discuter calmement à l'opposé de la pièce comparé à la jeune demoiselle, partageant les sentiments de leurs journée et se racontant leur passé, de leurs difficultés, parlant de tout et de rien...

Vers 4h du matin, An entendit la jeune demoiselle gémir en se tortillant, et la vit sur le côté. Il lui dit alors :

-"J'ai nettoyé et pansé tes blessures, je t'ai laissé à manger et à boire, profites-en, t'en a besoin" de façon calme et attentionnée.

La jeune fille, étrangement pleine de rage, commença à balancer la nourriture à travers la pièce en tentant d'atteindre quelque chose au niveau de ses bottes.. C'était une dague !
Malheureusement pour elle, elle souffrait bien trop pour pouvoir l'atteindre en se pliant vu sa blessure à l'abdomen..

An, en colère, lui dit alors :

-"T'avais pas l'air de vouloir mourir pendant que tu te battais tout à l'heure, mais si ça a changé, hésite pas, refuse de manger ou de boire, je t'en empêche pas." d'un ton bien plus sec qu'auparavant.

Il lui rapporta donc la nourriture près d'elle avant d'enchaîner sur ces mots :

-"Bon, par contre, tu risque de nous faire du mal, enfin vu ton état, surement plus à toi-même, en essayant d'attraper ta lame, je vais donc t'attacher."

Elle commença à tendre ses bras pour qui sait, essayer d'empêcher An de l'attacher, mais elle manquait cruellement de force, c'était donc vain, et pendant ce temps :

-"Tu vas le regretter.. Tu t'imagines même pas." lui annonça-t-elle, avec un rire malfaisant.

Pendant ce temps, An en profita pour lui attacher les mains et lui retirer le reste de ses vêtements afin de lui retirer toute arme, avant de la recouvrir.
La jeune demoiselle en profita pour lui demander pendant qu'il l'attachait et la déshabillait :

-"C'est quoi ton joli p'tit nom que j'sache qui j'vais tuer ?"

-"Tu l'saurais quand tu m'aura donné le tiens. De plus, j'tiens à te signaler que moi et mon ami on vient de sauver tes jolies p'tites fesses, mais ça tu t'en fiche, n'est-ce pas ? A la place de raconter des conneries, mange."

An commençait à devenir de plus en plus mature et sérieux, voir vulgaire désormais quand il était énervé, de toutes manières, il commençait à prendre les décisions désormais. Cependant tout cela ne lui enlevait pas sa générosité naturelle.
Pendant ce temps son nouvel ami se reposait, et il y eut un grand silence après que la jeune demoiselle ait grignoté un petit bout de sa nourriture avant de se glisser sous sa couverture jusqu'au moment où, d'un ton plus calme, celle-ci demanda :

-"Il est où, Liang ?"

An lui répondit alors :

-"Je suppose que c'est ton cheval.. Mon ami, allongé à côté de moi, l'a gentiment emmené à l'écurie de l'auberge, ne t'en fais pas, il va bien."

-"Bien. A plus tard." lui répondit-elle avant de dormir.

Et ils finirent la nuit, où plutôt la matinée, à dormir dans la chambre d'An, dans cette situation plutôt cocasse.